JO Paris 2024 : Des conséquences pour le marché locatif
Il est désormais connu de tous que les JO se tiendront à Paris du 26 Juillet au 11 août 2024. Si le monde entier attend avec impatience cette édition qui risque d’être mémorable, une autre question vient en tête pour les agences immobilières, les propriétaires et les locataires : quels seront les conséquences de ces jeux sur le marché locatif saisonnier en Île-De-France ?
Un nouveau dynamisme
Première conséquence importante, la Seine-Saint-Denis accueillera le village olympique, regroupant athlètes, médias et officiels (près de 17 000 personnes en tout). A la fin des Jeux, ces nouvelles infrastructures sont censées devenir des bureaux ainsi que des bâtiments habitables. Cette région connaîtra donc logiquement un dynamisme nouveau, rendu possible grâce à ces nouveaux logements. Il peut donc être intéressant de commencer à s’intéresser à l’investissement locatif dans ces communes. De même, cette attractivité nouvelle passera également par des aménagements importants au sein de la capitale. Par exemple, la création de nouvelles lignes de métro, d’aménagements urbains, de nouveaux commerces et plus encore.
Néanmoins, il est évident que pour les nouveaux locataires, se loger deviendra encore plus couteux lors de la période des Jeux Olympiques. En effet de nombreux propriétaires n’hésitent pas à augmenter considérablement le loyer de leurs biens. Cette augmentation est d’autant plus véridique qu’elle concerne en premier lieu les locations saisonnières. Il n’est pas rare de voir un bien loué 500 euros la nuit aux abords du Stade de France à l’approche des Jeux. Ainsi, les particuliers les plus modestes ne sont pas assurés de trouver un logement en location pendant leurs vacances. D’autant plus que le gouvernement, qui est déjà confronté à la hausse des loyers annuels, peine à endiguer ce phénomène.
Quid de la fin des J.O, doit-on s’attendre à une baisse des prix ? Pas sûr. Prenons en exemple le quartier de Stratford lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Lors de cette édition, les loyers ont étés multipliés par 5 ! A la fin des Jeux, le quartier a connu une attractivité nouvelle, notamment due aux nouvelles infrastructures (bureaux, logements, complexes sportifs…). Celle-ci a donc permis une transformation du quartier, et la création de nouveaux emplois. Or, les loyers ont augmenté en moyenne de plus de 60% dans les six arrondissements entourant l’ancien village, obligeant de nombreux habitants à déménager dans des quartiers moins onéreux. Pas de baisse en vue donc. Paris se retrouver a-t-il dans le même cas ? Seul le temps nous apportera la réponse.
Dans tous les cas, la Seine-Saint-Denis accueillant le village olympique, cette région s’en trouvera dynamisée, et récoltera une nouvelle attention particulière. C’est peut-être l’occasion ou jamais de réfléchir investissement !
